Bel oiseau aux plumes blondes,
Qui s’approche effarouchée,
Tu hésite dans la ronde,
Et t’enfuis sitôt frôlée.
Si par chance un cœur te touche,
Tu t’éloigne vers ton passé,
Vers la cage ou gît ta couche,
Par la prison rassurée.
Tu ne t’imagine libre,
Qu’entourée de murs épais.
De l’oiseau tu as la fibre
Mais tu ne sais qui tu es…