Le drapeau

Les couleurs se suivaient, bleu de sang damassé,
L’horizon s’enflammait, le soleil s’endormait,
Des oiseaux au lointain, poursuivaient leur chemin,
Et la lumière enfin, fut promise au matin.

Les montagnes élevées, encadraient la vallée,
Ou la nuit, à jamais, semblait être tombée.
Un village perché, sur les pentes accroché,
Les lumières, allumées, semblaient nous le montrer.

A l’écart, au plus haut, s’élevait le château,
Et derrière ses créneaux, on gardait le drapeau.
On attendait le jour qui verrait le retour
Des soldats de l’amour et de leurs chants de court.

Chaque jour à la nuit, on réouvrait le puis
En espérant le bruit des armures endormies,
Car ils l’avaient juré, un jour ils reviendraient,
Pour refaire briller, les magies oubliées.

Ils reprendraient les armes, ravaleraient leurs larmes,
Et sans donner l’alarme, ils lanceraient leurs charmes.
Alors viendrait le vent, promis depuis longtemps,
Qui répandrait le sang des monstres délirants.

Alors pourrait venir, le temps des doux plaisirs,
Ou ils sauraient jouir des yeux de l’avenir.
L’amour à tout jamais viendrait tout diriger,
Et l’homme enfin sauvé pourrait se réveiller.

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