Il aura fallut quatre mois d’attente entre la commande et la livraison, mais il est bien arrivé à la maison ! Qui ? Le père noël… Non ! Le divin enfant… Non ! Je parle de Descent : voyage dans les ténèbres, seconde édition !
Au déballage, on est en terrain connu. Il s’agit de la même boite qui est utilisée par exemple pour talisman ou Warhammer invasion. Il s’agit donc d’un élément de qualité. À l’ouverture, pas de mauvaise surprise, on reste dans les standards habituels chez Edge, donc du bon matériel.
La boite est plutôt remplie puisqu’un seul des rabats du carton interne reste vide. On y trouve :
• Les règles, c’est bien ma moindre des choses.
• Un livret intitulé guide des quêtes, qui regroupe les quêtes du jeu
• Des dés 6, mais adaptés au jeu
• Les fiche de héros, qui rappelle le principe de talisman (dont, pour mémoire je suis fan de la première heure, ou depuis la première édition, à vous de choisir)
• Les fiches de campagnes, la partie qui manque à talisman !.. Sauf pour ceux qui se sont créé des règles. Mais là c’est prévu et c’est bien.
• Les cartes de classes, qui vont permettre de donner les compétences et l’équipement de départ à vos personnages
• Les cartes objets de la boutique, autrement dit, achetables
• Les cartes condition, qui aident à la gestion des effets persistants
• Les cartes fouille, qui représentent les objets découverts durant l’aventure
• Les cartes relique, qui sont des objets exceptionnels
• Les cartes seigneur du mal, qui servent à se débarrasser des aventuriers améliorer les monstres et les pièges
• Les cartes monstres, qui … les décrivent
• Les cartes lieutenants, qui sont les alliés du seigneur du mal
• Les cartes événement de voyage, qui servent entre les aventures, en campagne
• Les cartes activation, qui facilitent la gestion du tour en indiquant qui a déjà agit.
• Les tuiles de plateau. Assemblables, elles servent à créer le lieu ou se déroule l’action.
• De nombreux pions et quelques portes, avec support
• Et enfin… Les figurines ! En plastique, elles sont de trois couleurs. Grises pour les héros, crème pour les monstres normaux et rouge pour les monstres « améliorés »
Ouf ! Largement de quoi s’amuser, déjà lors du déballage.
Pour les figurines, un point négatif est à signalé. Le plastique choisi fait que certaines pièces sont tordues. De plus, l’une d’entre elles nous est arrivée cassée. Par contre ce même choix de plastique fait que la recoller ne devrait pas poser de problèmes particuliers.
Les règles ! La lecture en est agréable ce qui n’est pas négligeable. Seul bémol, les encarts, s’ils précisent les choses et sont utiles en ce sens, tombent un peu comme des cheveux sur la soupe en coupant très souvent la lecture. Certes, ils sont bien venus, mais, à mon sens, auraient gagnés à être rassemblé dans un triptyque « glossaire ». Les règles, quant-à-elles, sont clairement expliquées et me semblent simples.
À leur lecture, le premier point qui me chiffonne est le fait que les monstres n’aient pas le droit de s’infliger des points de fatigue pour gagner un déplacement supplémentaire. Ce sera à voir à l’usage, mais la première « règle maison » risque bien d’apparaitre la. Un peu de justice pour les monstres, que diable ! De même, pourquoi ne peuvent-ils attaquer qu’une fois par tour ? Par contre, je n’ai jamais vu une araignée, fusse-t-elle des cavernes, ouvrir une porte… Bref, avant même notre première partie, les « règles maisons » fusent déjà dans ma tête.
Au delà des règles de bases, on trouve aussi un système de jeu épique et des règles de campagnes. Les règles épiques servent à jouer des héros plus expérimentés, sans pour autant avoir joué en campagne. Deux nouveaux niveaux sont proposés. Le niveau avancé permet d’incarner des héros correspondant à l’acte I d’une campagne, alors que le niveau expert correspondra à l’acte II. Les règles de campagne sont en fait les véritables règles de Descent. C’est avec ces règles que ce jeu constitue une introduction au jeu de rôle. Hélas, cette « boite de base » ne fourni qu’une seule et unique campagne intitulée « la rune de l’ombre ». La principale différence lorsque l’on joue en campagne est qu’après chaque quêtes, nos héros vont pouvoir évoluer. Ils reçoivent de l’or et de l’expérience qu’ils vont pouvoir dépenser pour devenir plus apte aux difficultés qu’ils vont rencontrer par la suite.
Descent : voyage dans les ténèbres, seconde édition, semble donc être un bon jeu. Il me tarde que ma naine taupe model rentre de la mine pour que nous puissions l’essayer. Nous ne manquerons d’ailleurs pas de vous raconter notre première partie à deux, puis en groupe et nos impressions après notre première campagne. À la lecture des règles, le système de jeu semble fluide et efficace. Il ne faut donc pas s’étonner que certains « grands anciens », non je ne parle pas de Cthulhu, se soient tournés vers des systèmes de ce type. Le jeu à dédé (AD&D…) en est un exemple. Au final, je ressors de cette lecture avec une grande envie de jouer et de peindre les figurines ; en prenant garde de différencier version normale et « sur vitaminée » des monstres. Il est évident que, comme pour la première édition, des extensions seront publiées, et elles me tardent déjà. Enfin et étrangement une soudaine envie de me construire une imprimante 3D n’est aussi venue… Une seule campagne et quelques tuiles, c’est peu…
tu colories différemment le socle des monstres normaux et ceux des « sur vitaminés », non??
j’ai hâte de rentrer de la mine et de pouvoir lire les regles, sauf si elles existent en pdf….
Avec des feutres le coloriage????
Je pensais effectivement faire des socles différents, mais aussi une peinture plus « riche » pour les pièces maitresses.
J’oubliais! Prochain achat important, le sac dédié!